Eliot Haury, témoin de l’Histoire

Il m’incombe de présenter Eliot Haury. Sauf que je ne l’ai aperçu que dans une réunion skype ou dans les noms d’une conversation instantanée. Mais nous serons camarades de tranchée, alors il fallait que je sache. Un matin je lui écris : « Qui es tu Eliot ? Quels sont tes rêves inavoués ? »

Le jeune homme de 18 ans, interloqué par cette demande soudaine, eut, j’imagine, un temps d’arrêt devant son écran. Qui pourrait répondre à ce genre d’invective en soupirant d’aise ? Et comment accorder sa confiance à un presque inconnu qui lui tend un miroir ? Il me répondit donc d’abord qu’il ne le savait pas bien lui-même. J’insiste. Je suis chargé de le portraiturer. Au péril de ma vie s’il le faut.

J’apprends qu’il est né un mois de septembre, (comme moi) en 2001 (pas comme moi). Les astres qui présidèrent à sa venue au monde sont donc les mêmes que celui qui a la rude mission de faire son portrait. Il a vu le jour dans le Val de Marne, là où je vis moi-même. Nous sommes déjà si proches, tant de points communs ! On va être les meilleurs amis du monde, je le pressens. Mais je m’enflamme…

Il quitta la bonne ville d’Alfortville pour suivre des études de journalisme et de sciences politiques à Lille (c’est joli aussi). Il a toujours aimé apprendre, se défiant de la conformité des garnements qui idolâtrent les fortes têtes, la sienne fut bien remplie. Il fut un excellent élève et sa scolarité se passa sans encombre (notamment au lycée Henri IV, dont il garde un souvenir radieux et une expérience beaucoup plus cosmopolite qu’on pourrait le penser). Il s’est toujours épanoui et senti très à l’aise dans l’étude. Il avait soif d’apprendre. Il devait être de ces gamins étranges qui se baladent toujours avec un livre sous le bras, et qui se trouvent bien dans le cocon des bibliothèques. Je n’en sais rien, mais je projette, j’ai droit à un peu de licence poétique (et puis je fais ce que je veux, c’est moi le portraitiste !)

S’il a choisi le journalisme, c’est qu’il a toujours aimé se faire le témoin d’une histoire, un conteur de réel. Il y a trouvé le moyen de développer un propos, d’approfondir et développer une réflexion. S’il a rejoint les rangs de Combat c’est pour satisfaire une insatiable curiosité, et satisfaire des intérêts qui le portent du sport aux voyages, pour assouvir ses passions de lectures et d’écriture, son envie de découvrir de nouveaux horizons.

Il ne nourrit pas forcément de grands rêves, n’élabore pas de plans sur la comète. Il aime ce qu’il fait en ce moment et veut en profiter au maximum, apprécier et donner du sens à son beau « carpe diem ». Il veut continuer de vivre en accord avec lui-même. Et écrire sur tout ce qui l’anime (de Game of thrones à Kilian Mbappé), en sirotant du café ou du thé.

Le bonheur, c’est tout simple.

Enchanté, Eliot.

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