Nicolas Houguet, écrivain des nuées

 

 

 

 

 

Ce siècle avait passé soixante-dix-huit ans !

Israël déjà envahissait le Liban,

Et dans les hôpitaux on faisait la fête

Au premier enfant né dans une éprouvette.

Alors dans Auxerre, ville des plus grands rois

Jeté comme la graine au gré de l’air pantois

Naquit d’un sang bourguignon et parisien

Un enfant au regard clair, l’œil éburnéen.

On le posa près d’une jeune femme, sa mère

Son premier sourire ouvert sur ses chimères.

C’est grâce à elle que son monde sera grand

Elle, sa promesse de l’aube, son serment.

Il passe son enfance comme un funambule

Amoureux des mots, ce rêveur, un noctambule.

Grand être impatient dans un monde en attente,

Il dessine, il écrit, il lit, il chante.

Il fourmille des poèmes qu’il écrira demain

Il ne sait pas encore qu’il sera écrivain.

De Jimi Hendrix, Patti Smith, David Bowie et Renaud

Il passe à Baudelaire, Brontë, Proust et Rimbaud.

Il aime leurs mots, leurs voix, leurs bouleversements

Seul leur souvenir le sort de ses grands tourments.

Mais c’était à Paris qu’il fallait revenir

Près de ses poètes au rang desquels il aspire.

Sa vie est l’histoire d’une passion immense

Albatros libre volant au-dessus du monde, il danse.

Ses mots nous entraînent dans son monde étoilé

Où il parle une langue d’orfèvre, ciselée

Pour rendre hommage à toutes les fées de son berceau

Voix profondes, femmes, cinéma, lectures aux flambeaux

La plume à la main il sourit depuis son trône

Et surtout il écrit… pour que ça résonne.

 

Photo © Astrid di Crollalanza 

PORTRAIT NICOLAS HOUGUET 3

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