Le théâtre fait son cinéma

Que ce soit la scène ou l’écran, le spectacle vivant a peu été accessible ces derniers mois. Une bonne raison pour nous pencher un peu plus sur le lien intime qui les relie l’un à l’autre.

Dans l’ordre chronologique, le théâtre a été le premier à apparaître. L’art  théâtral existait déjà au Vème siècle avant Jésus Christ. Ce sont les Grecs qui ont en premier écrit des pièces  afin de rendre accessible à beaucoup la culture ainsi que la religion, puisque les pièces de théâtres célébraient le dieu grec du vin et de la fête, Dionysos. Ces pièces ont fortement inspiré le théâtre classique qui a lui-même influencé et inspiré la majorité des autres genres théâtraux. Le cinéma est apparu bien plus tard, à la fin du XIXème siècle mais toujours avec le même but que le théâtre : divertir et faire passer des idées. S’ils semblent diamétralement opposés, ces deux arts ont pourtant une grande influence l’un sur l’autre et de nombreux points communs. Il semble donc normal que de nombreuses adaptations de pièces de théâtre aient vu le jour au cinéma, ou que l’univers théâtral constitue à lui seul un sujet de film qui fascine et passionne.

De la scène à l’écran

Parmi les grandes adaptations de pièces de Théâtre au cinéma, on pense souvent à Un tramway nommé désir d’Elia Kazan réalisé en 1951, ou encore Le Dîner de cons réalisé par Francis Veber en 1998, où le réalisateur  adapte sa propre pièce de théâtre avec le même acteur principal Jacques Villeret. Enfin on peut aussi citer Roméo + Juliette, célèbre adaptation cinématographique  de Roméo et Juliette de William Shakespeare réalisé par Baz Luhrmann en 1996. Tous ces films sont des adaptations de grandes pièces de théâtre. Mais pourquoi chercher à les adapter au cinéma ? Souvent le but est de faire connaître ces chefs d’œuvre de la littérature à un plus grand public en les enrichissant, en changeant la mise en scène ou certaines scènes, en offrant quelque part une réécriture de la pièce tout en gardant la richesse du scénario. Dans Roméo + Juliette, les dialogues sont exactement les mêmes, mais la réalisation est moderne, et change ainsi tout le contexte de la pièce pour la faire s’adapter à notre temps. Les deux représentations compensent partiellement leur décalage historique.  Une bonne adaptation est rarement un  film qui va déformer la pièce, mais un film qui va lui rendre hommage, lui permettre de survivre ou plutôt lui donner un nouveau souffle. Le cinéma étant plus accessible que le théâtre, il permet de faire connaître des œuvres qui, sans l’adaptation cinématographique, seraient peu ou moins connues.

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Image à la Une : Le Dîner de cons de Francis Weber — REX FEATURES/SIPA

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