Révolution à la vice-présidence américaine ?

A première vue, l’élection de Kamala Harris aux côtés de Joe Biden ressemble à une grande avancée pour le droit des femmes aux Etats-Unis. Il s’agit de la première femme, et de la première personne afro-américaine et indo-américaine nommée à ce poste prestigieux, responsable de l’exécutif aux côtés du Président pour quatre ans. Après le mandat de Donald Trump, loin d’être reconnu pour ses convictions féministes, cela montre bien qu’une partie du pays est moins réticente à voir les femmes et/ou des personnes non-blanches occuper des postes à responsabilités, et mener de grandes carrières politiques.

Qui est-elle ?

Née le 20 octobre 1964 à Oakland, en Californie, Kamala Harris entame sa carrière comme adjointe du procureur du comté d’Alameda après de brillantes études de droit.

En 2003, elle est élue procureure du district de San Francisco, devenant ainsi la première femme et la première personne racisée à occuper le poste. En 2010, elle est élue 32ème procureure générale de Californie, à nouveau première femme à ce poste. Enfin, en 2017, elle est élue sénatrice californienne pour le Parti démocrate, avec le soutien affiché de Barack Obama et de Joe Biden. Elle se présente par la suite aux primaires de l’élection présidentielle face à ce dernier, retire sa candidature pour raisons financières, et Joe Biden la nomme finalement co-listière pour la course à la présidentielle face au Président sortant Donald Trump.

Sur le papier, donc, son parcours est un sans-faute. Mais il ne faut pas pour autant laisser de côté le passé trouble de la future vice-présidente, surtout lorsqu’elle était procureure.

Des liens obscurs avec la police

D’un côté, Kamala Harris a publiquement affiché son soutien au mouvement Black Lives Matter qui dénonce les violences policières contre les personnes racisées, et elle s’est exprimée sur la plateforme Twitter en déplorant par exemple que les auteurs du meurtre de Breonna Taylor n’aient pas encore été mis face à la justice. D’un autre côté, des soupçons pèsent sur elle concernant son poste de procureure de district, puis de procureure générale de Californie, autrement dit “Top cop” (“tête des flics”) dans le langage familier américain. Qu’en est-il alors véritablement ? Où se situe la limite entre la communication et le véritable point de vue de la nouvelle Vice-Présidente ?

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