C'est dans les nuits Que je me prends à rêver Les muscles endoloris Les yeux presque fermés. Dans les nuits je pense à tout A celleux qui comblent De mon cœur les trous Que je ne sais refermer. Dans les nuits je balance J'en ai la nausée D'autres vies je pense Celles que j'ai ratées. Les nuits me courent après Je me laisse rattraper Par les lueurs d'espoir Et les histoires gâchées.
Cet article fait partie de la sélection gratuite de notre numéro 4, « (Ré)inventer la Démocratie ». Le numéro est disponible à ce lien.
